Qui sont les GAFAM ?
- Google (et sa maison-mère Alphabet) qui possède aussi Android, YouTube, Waze, reCAPTCHA
- Apple qui possède aussi Beats Electronics
- Facebook qui possède aussi WhatsApp, Instagram et Oculus
- Amazon qui possède aussi Whole Foods Market
- Microsoft qui possède aussi Hotmail, Skype, LinkedIn, Nokia
Début 2020, la capitalisation boursière de ces 5 sociétés représentait 5000 milliards de dollars, soit deux fois le PIB de la 6ème puissance économique mondiale, la France. Ces entreprises étant essentiellement tournées vers le numérique (publicité, matériel numérique, vente en ligne, logiciels), leur capitalisation a encore fait un bond en 2020 avec la politique menée à l’échelle mondiale…
Il existe d’autres transnationales qui contestent la puissance des GAFAM comme les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) ou les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi).
Quelles menaces ?
- Pertes de libertés, à commencer par le manque de souveraineté sur nos données personnelles et l’impuissance sur l’utilisation qui en est faite à dessin pouvant mener à une restriction des libertés réelles à partir du numérique
- Recul des démocraties : société de surveillance, centralisée, pouvoir d’influence sur l’opinion publique, défaut de neutralité et de transparence
- Surarmement en intelligence artificielle dans un domaine hautement sensible, potentiel ami ou ennemi selon l’usage et l’éthique
- Impacts environnementaux délétères à travers les consommations d’énergies et les consommations de matières premières, ainsi que leurs pollutions associées
Des alternatives
Le logiciel libre, pardi ! Leurs communautés proposent les équivalents aux logiciels propriétaires, mais en prime gratuitement, modifiable (si vous tâtez un peu le code) et reposant sur des valeurs de Liberté, Egalité et Fraternité. En ce sens, le logiciel libre est un mouvement social démocratique, ce qui ne l’empêche pas d’être rentable principalement via des services associés comme les activités de création, de développement, de mise à disposition et de soutien technique.
Puisque la réquisition des plateformes numériques des GAFAM et autres n’a pas encore eu lieu, beaucoup ont pris les devants. Grâce à l’association Framasoft qui référence toutes les alternatives avec une vraie qualité de services dans le cadre de nos usages quotidiens, l’indépendance numérique est à portée de clic : Dégooglisons Internet
Par exemple, ce site web tourne sur WordPress. De même j’utilise Signal pour me passer des Facebookeries vampirisantes (Messenger et WhatsApp). Et retrouvons-nous entre hérétiques pour retourner le monde sur mes réseaux alternatifs :
– Gettr (américain, similaire à Twitter) ou VK (russe, similaire à Facebook)
– Odysee : une plateforme vidéo de liberté d’expression avec une chaîne créée à titre préventif compte tenu de la pensée unique et de la censure inédite qui frappent les médias (et donc les internets) en ces temps totalitaires.
– Liberapay : une plateforme de financement participatif (j’aborderai plus en détail l’idée tout prochainement) avec une morale et des idéaux élevés.
Enfin, une autre alternative reste encore de limiter la vie numérique pour vivre à fond les expériences offertes par le réel.